Paz y Amor… Deux géants debout, toute une vie, face à l'impérialisme et au sionisme
Charybde, 29 novembre 2016
Face à l'Histoire contemporaine qui dissout des sociétés entières, il est bon de rappeler qu'elle absout toujours par la même occasion des hommes hors du commun.Sur la première photographie, on voit le dirigeant internationaliste africain expliquant à son homologue latino-américain comment lui et ses camarades officiers libres avaient fait évacuer les bases militaires US, GB et italiennes installées en Libye en moins d'une seule année dans le sillage de la Révolution de 1969.
Fidel CASTRO lui expliqua alors qu'il n'avait pu, lui, empêcher les USA de conserver leur base militaire de GUANTANAMO (à ce jour toujours occupée et au centre de négociations – voir aussi la chanson célèbre qui a tôt pris un sens nouveau) et lui montra sa position sur une carte.Sur la deuxième photographie, on peut se remémorer une scène célèbre de communion anti-impérialiste.
Elle annonçait aux peuples du monde, encore sous domination coloniale ou néocoloniale, des lendemains qui chanteraient à la foi l'Internationale, l'Ode à la Joie et tous les poèmes du monde. ..
Des années plus tard (troisième photo), les deux hommes se sont retrouvés sous la tente aux couleurs et symboles de la Jamahiriya. Ce fut le moment de faire un premier bilan des expériences politiques réciproques.Muammar Al-GADDAFI expliqua à son illustre hôte la signification des disques de couleur verte qui ornent les parois de la tente. C'est en effet le principe radial du Pouvoir Populaire (Solta Sha'biyya - par le peuple et pour le peuple) par la démocratie directe; avec ses Congrès et Comités Populaires et ses délégués, révocables à tout moment, reflétant ainsi une image spectrale mouvante de toute la société. GADDAFI ne manqua pas de citer à nouveau les auteurs qui avaient inspiré son projet de Jamahiriya, effectif dès 1977: de BABEUF à BAKOUNINE en passant par PROUDHON - même si la Jamahiriya était en fait plus proche du modèle de société communiste idéale du premier.
Fidel CASTRO acquiesça et fit part de son admiration devant un tel exercice, rare, de la démocratie participative, tout en tenant à souligner qu'il restait, lui, attaché au marxisme-léninisme. S'il était "officiellement" athée, contrairement à son ami guidé dans son épopée par le souffle spirituel de la religion, le dirigeant cubain avait très tôt engagé le dialogue en vue de la Libération finale ("ici-bas" et dans l'"au-delà") avec des évêques latino-américains, voire même des papes du Vatican.
Enfin, les deux héros ont échangé les détails des centaines de tentatives d'assassinat ourdis par les services secrets des Etats impérialistes et auxquelles tous deux durent faire face pendant des décennies. La dernière fut fatale au Guide la Jamahiriya puisque l'Empire du moment ne sera venu à bout de lui qu'après une chasse à l'homme mondiale guidée par une armada de 42 Etats prédateurs sous la direction de l'OTAN et à laquelle se sont joint, pour la première fois dans l'Histoire, la plupart des médias, y compris ceux du camp "pacifiste", gauchiste et "altermondialiste".
Gloire, Paix et Amour aux âmes des grands hommes; ceux qui n'ont jamais plié devant l'impérialisme et qui, jamais, au grand jamais, n'ont trahi les idéaux universels de liberté, d'égalité et de fraternité entre peuples et individus du monde entier.